C’est un vrai dilemne.
C’est un vrai dilemme.
Pourquoi écrit-on « dilemme » et non « dilemne » avec un « n » ?
Certains mots, sans que l’on puisse se l’expliquer de manière claire, sont fréquemment mal orthographiés.
C’est le cas, entre autres, du nom dilemme que l’on retrouve, de manière erronée, sous la forme dilemne. Or, ce substantif s’écrit avec deux lettres « m » : le dilemme.
Remarque :
En général, on est confronté à un dilemme ou on fait face à un dilemme.
- Pain au chocolat ou chocolatine : un dilemme auquel personne ne souhaite être confronté !
- Le dilemme auquel il a fait face lui a valu de nombreuses hésitations.
Peu de mots finissent en français par la terminaison « -emme ». Comme nous l’indique l’Académie française dans un article du 1ᵉʳ décembre 2016, « les plus connus sont bien sûr femme et flemme, mais la prononciation atypique du premier et le caractère très familier du second les empêchent de servir de référence. »
Ceci pourrait cependant expliquer pourquoi nous sommes souvent tentés d’intercaler une lettre « n » entre le « m » et le « e ». Peut-être la confusion vient-elle aussi de l’étroite similitude du mot dilemme avec l’adjectif qualificatif indemne qui, lui, s’écrit avec un « m » et un « n ».
Fort heureusement, l’accident n’a pas fait de blessés et le conducteur est sorti indemne de son véhicule.
Le saviez-vous ?
On retrouve l’adjectif dilemnatique chez l’écrivain français Honoré de Balzac… avec « mn » !
Qu’est-ce qu’un « dilemme » ?
Issu du grec ancien « δίλημμα » et composé des mots « di » (« double ») et « lêmma » (« prémisse », « proposition »), le dilemme désigne un « choix entre deux propositions » auquel on doit faire face.
Bien souvent, on parle également d’un choix cornélien, en référence à l’auteur Corneille qui met en scène dans ses pièces de nombreuses situations où un choix s’avère particulièrement difficile à faire.
Éclair au chocolat ou tarte au citron meringuée ? Quel dilemme !
Je suis face à un dilemme concernant mes vœux de mutation : j’hésite entre Lyon et Toulouse.
Pour ne plus faire de faute, vous pouvez utiliser un moyen mnémotechnique, c’est-à-dire une méthode d’association d’idées pour mieux retenir certains termes ou leur orthographe.
Dans le cas du mot dilemme, il est possible de retenir que la prononciation à l’oral du nom dilemme mentionne la lettre « m » et que c’est donc exclusivement cette lettre que vous devrez choisir lors de l’écriture du mot.
Pour aller plus loin :
On retrouve les racines grecques de ce substantif dans bon nombre de langues étrangères : « Dilemma » en allemand, « dilemma » en anglais, en néerlandais et en italien ou encore « dilema » en catalan, en espagnol et en croate !
Par quels synonymes remplacer le mot « dilemme » ?
Nous sommes régulièrement amenés à écrire des textes au travail ou lors de nos études : leur bonne formulation est le reflet de notre professionnalisme. Aussi, l’emploi de synonymes dans nos communications écrites présente l’avantage de mieux structurer notre texte, de lui apporter un lexique plus varié et, dans certains cas, plus adapté à nos propos. N’hésitez pas à les employer pour dynamiser la lecture de vos écrits !
Pour remplacer le mot dilemme, pensez, par exemple, à ces termes de même sens (à utiliser en fonction du contexte) :
- L’alternative
- Le choix
- L’option
- La proposition
Exemples :
Les alternatives proposées ne nous ont pas enchantées.
Le choix parmi les nombreuses pâtisseries proposées n’était pas facile : j’ai longuement hésité entre le Saint-Honoré et le Paris-Brest.
Différentes options se sont présentées à nous pour aller à Marseille : nous avons privilégié le voyage en train par confort.
On a fait une proposition à Guillaume qu’il n’a pas pu refuser.
Finis les dilemmes, faire le bon choix n’a jamais été aussi facile :
En plein dilemme concernant votre apprentissage du français ? Alors, pourquoi ne pas opter pour un correcteur et reformulateur de textes ?
LanguageTool est un outil disponible gratuitement pour vérifier ses écrits, les reformuler ou les optimiser. Sa fonction de correction permet d’éviter les fautes de frappe, mais aussi de ne plus confondre les nombreux homophones de la langue française, tels qu’amande et amende ou encore balade et ballade.